mardi 18 juillet 2017

Un Chef-d’œuvre, une exposition EL GRECO au musée Paul Valéry de Séte



Un Chef-d’œuvre, une exposition EL GRECO
Prendre le temps de regarder une œuvre, autrement, différemment et quelle œuvre, c’est un chef-d’œuvre ! Ne pas se satisfaire d’un rapide coup d’œil !

Telle est la devise de Maïthé Vallès-Bled, conservatrice en chef du patrimoine et directrice du Musée Paul Valéry. 

Elle met en place pour cette année estivale 2017 un nouveau concept, avec une seule œuvre d’un grand Maître Le GRECO.  L’exposition nous donne à voir « l’Immaculée Conception de la Chapelle Oballe » fait en 1608-1613, la dernière période de l’artiste, une huile sur toile et non sur fresque, inhabituel pour l’époque, au dimensions monumentales  (3,48  x 1,74 m).  Elle est considérée comme son testament artistique. On y retrouve un aboutissement de toute sa puissance artistique. Elle révèle tous les recours techniques du peintre, une maitrise et un équilibre parfaits.  

Elle est restée dans la Chapelle Oballe de la Paroisse San Vicente Martyr de Tolède dans un retable inspiré de l’architecture vitruvienne jusqu’en 1961 avant d’être installée en 1965 au Musée de Santa Cruz de Tolède en Espagne. 

Le Musée accorde un prêt exceptionnel au musée Paul Valéry de Sète, l’œuvre est exposée pour la première fois en France

La scénographie est faite de telle sorte que le visiteur peut s’installer confortablement dans les canapés devant l’œuvre, pour la contempler, l’admirer, y découvrir tous les détails un à un.

Dans les salles adjacentes, des films sont projetés et des écrits sur des éléments historiques, biographiques et artistiques pour comprendre le tableau. Le visiteur découvre les détails, les symboles, les harmonies de chaque partie du tableau. 


Le Greco dans ce tableau conjugue deux univers, le terrestre et le céleste, le monde du visible et celui de l’invisible.
On y découvre l’accumulation des symboles mariaux  caractéristiques d’une Immaculée Conception, l’absence des apôtres. Au sommet de la toile dans un éblouissement chromatique,  la Colombe du Saint Esprit  entourée de chérubins forme une mandorle autour de la tête de la Vierge et irradie l’ensemble. La vierge est revêtue une étoffe bleue qui recouvre grandement une tunique rouge. Elle est élevée au ciel par les séraphins et les chérubins, certains jouent d’un instrument de musique et l’un d’entre eux, aux pieds de la Vierge, la soutient avec ses larges ailes déployées. Dans la partie inférieure gauche, au contraire c’est la Lune qui éclaire la ville de Tolède. En bas à droite, un buisson de roses, de lys et les emblèmes des Litanies de Lorette : un miroir sans tache, une fontaine des jardins, un puits d’eaux vives, étoile de la mer guide des navires menacés de naufrage et on remarque  également le serpent

Demeuré longtemps dans l’oubli, le Greco fut redécouvert au XIX ième siècle. Certainement par son dynamisme d’un mouvement ascensionnel y contribue.

Il est né sous le nom de Domenikos Theotokopoulos en 1541 à Candie, capitale de l’île de Crète, alors sous la domination de la République de Venise. Vers l’âge de vingt ans, il étudie à Venise chez Titien, il subit son influence, celle du Tintoret et de Bassano. Il séjourne à Rome mais ses critiques envers Michel-Ange le rendent impopulaire. Pourtant, une certaine influence de ce dernier prend place dans ses premières œuvres espagnoles. Il arrive vers 1576 à Madrid, l’année d’après, il se retrouve à Tolède alors centre de la vie artistique, intellectuelle et religieuse de l’Espagne. Les commandes religieuses et privées affluent. Il meurt le 7 avril 1614 à Tolède.

Les formes et les couleurs s’échafaudent ou s’épousent dans une alchimie ou la réalité et l’imaginaire n’ont de sens que l’expression de son génie. Un peintre en avance sur son temps avec trois siècles d’avance et intéresse les artistes du XX ème siècle. Il eu comme admirateurs Théophile Gautier et Baudelaire, puis Millet et Manet sont également séduits. L’éloignement d’une perspective classique intrigue le groupe expressionniste « le Blaue Reiter », puis Schiele, Oppenheimer et entre autre Bacon, se rapproche de son travail.


Exposition du 24 juin au 1er octobre 2017 ouvert TLJ de 9H30 à 19H
Musée Paul Valery 148, rue François Desnoyer  34200 Sète
Tél : +33( 0)499 047 616

mardi 4 juillet 2017

« Géométries Amoureuses » Jean Michel OTHONIEL au Crac de Sète et au Carré Saint à Montpellier




Pourquoi ce nom ? Ce titre est le nom d’une de ses œuvres « Géométrie Amoureuse » en verre de Murano et en aluminium présentée au Musée du  Louvre en 2004, en confrontation, sur place,  de la statuette d’Ishtar en albâtre, or et rubis, du XIIIème siècle avant J-C, pour l’exposition « Contrepoint ».
@2017 Othoniel/ADAGP, Paris, collection de l'artiste

Ce titre nous  indique toutes les tendances de son travail, de part son insatiable curiosité, de ses découvertes, de sa rigueur,  de sa sensualité, les blessures, la beauté, le caché, le révélé et de ses recherches.

Nous retrouvons cette pièce au Carré Saint Anne où toutes les œuvres anciennes et de sa collection particulière sont rassemblées, tout un parcours de vie d’artiste, mieux vaut commencer à visiter celle-ci.

Au CRAC de Sète (Centre Régional d’Art Contemporain) sont installés  les derniers travaux de l’artiste Jean Michel Othoniel.

Retour d’un, des anciens artistes, venu en Résidence d’été  à la Villa Saint Clair  en 1988, mise en place par Noëlle Tissier. Tant d’artistes connus et reconnus dans le monde entier sont venus en résidence, comme Johan Creten, Yan Pei-Ming, Philippe Ramette, Philippe Perrin, Glenn Baxter, Brigitte Nahon, Robert Combas….

@2017 Othoniel/ADAGP, Paris, courtesy galerie Perrotin

A Sète, nous sommes impressionnés par la première salle où se tient  « The Big Wave » sa dernière création en grandeur nature.  Plus de deux ans de travail, de préparation ont été nécessaire, et, plusieurs dessins techniques, aquarelles et images en  3D. Il a fallu  quatorze  personnes de son équipe pour la monter. Lors d’un voyage en Inde, il découvre le long des routes des piles de briques de verre, dont la fonction est de construire les maisons. Alors, il part deux  mois avec son verrier à Firozabad chez les verriers pas loin  du Taj Mahal en Inde. Il ramène  10.000 briques de verre noir soufflé, les assemble tel un nid d’abeille, avec  ses six mètres  de hauteur et  ses quinze mètres de longueur, puis les consolidée par une structure métallique. Son travail, ici, bascule vers l’architecture utopique. Image en taille réelle du Tsunami japonais, lorsque ce dernier frappa les côtes de Fukushima, souvenir indélébile de 2011 pour Jean Michel Othoniel..  Au même moment, il préparait sa future  exposition au Japon « My Way » et « Le Réel Merveilleux » au Hara Museum of Contemporary of Art à Tokyo
Cette œuvre fait référence également à la première photographie réalisée à Sète en 1857, il y a 160 ans,  par Gustave Le Gray dont le nom est « La Grande Vague ».

D’ailleurs, il présenta en 1988 « Insuccès Photogaphiques » à la caserne Vauban de Sète, sous forme de plaques photosensibles, pour sa résidence à la Villa Saint Clair. Il  est passionné par la photographie ancienne, que l’on retrouve dans ses premières œuvres photographiques.

@2017 Othoniel, ADAGP, Paris, collection de l'artiste

 «Invisibility Face» sont neuf  sculptures en forme de météorites en obsidienne comme des autoportraits telluriques que l’artiste a sculptées avec ses verriers, ramenées d’Arménie  puis posées sur des socles en bois de marronnier sculptés par les menuisiers anthroposophes de la Cité de Dornach en Suisse. Elles rappellent le polyèdre de la « Melancholia » de Dürer. Des faces invisibles qui regardent le spectateur et le dominent.

Au Carré Saint-Anne, est exposé « Le Contrepet » réalisé en 1992, juste après son exposition à la Documenta IX de Cassel, qui est à l’origine de son travail sur le verre. Deux ans auparavant, à Naples, à  sa première exposition personnelle, il attrape le virus des voyages et de l’histoire ancienne.  Il est obsédé par la présence symbolique de soufre dans les champs Phlégréens. Il va se tourner  vers les Iles Eoliennes de Vulcano. Une vulcanologue lui explique sur l’île de Lipari, que  l’obsidienne, le verre noir,  opaque et tranchant des volcans est maintenant recouverte d’une pierre ponce blanche, provoqué par une éruption volcanique. Il suffit de refondre cette dernière pour donner de l’obsidienne.  Il n’hésite pas, il le fait avec le (CIRVA) Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Plastiques à Marseille.


@2017 Othoniel, ADAGP, Paris, courtesy galerie Perrotin

Puis, notre regard se pose sur les  « Black Lotus » inspirées de l’histoire des fleurs  (son herbier merveilleux), un nouveau climat spirituel, accrochée au mur une nouvelle série de neuf peintures, œuvres autonomes représentent  la pureté de la fleur, noircie par l’encre, le monde noirci par l’homme comme des figures abstraites qui se répètent, sur des fonds en feuilles d’or blanc. Ces  icônes sont nées de l’observation des fleurs et entourent ses sculptures tornades, de perles noires du même nom, un moment de solitude retrouvé.


@2017 Othoniel, ADAGP, Paris - Courtesy galerie Perrotin

Nous remarquons un collier surdimensionné « The Gigantic Necklace » de 8m50 de hauteur, difficile d’échapper à ses colliers. A partir de 1997, apparurent le « Collier Cicatrice » suite au décès de Félix Gonzales-Torres, petit collier en verre rouge de Murano ; le « Collier Seins » d’Hawaï ; le « Collier Rouge » avec les secrets du rouge de Venise ; le « Collier Noir » de la série « Black is beautiful » de la Nouvelle-Orléans ;  le « Collier Alessandrita » en minerai d’alexandrite; le « Collier Or » en feuilles d’or.


@2017 Othoniel, ADAGP, Paris - Courtesy galerite Perrotin

Les dernières salles placent le corps sous le signe de la tempête et de la violence des éléments.
Trois  grands mobiles "Tornado" en forme de tornade,  en suspension,  en équilibre entourent  le corps, dominé et diffracté. Le reflet est démultiplié à l’infini   dans les miroirs de perles ou de briques de verre. Etre au centre comme l’œil du cyclone. La tornade est puissante et si l’artiste ne reste  pas centré, elle l’éjecte, aussi devient-il spectateur de son propre travail aime à dire Jean Michel Othoniel.

@2017 Elisabeth Petibon-  "The Wild Pansy" In Situ, Collection de l'artiste

« The Wild Pansy » est la dernière œuvre. Elle fonctionne comme un trou noir dans lequel le regardeur se perd et se laisse hypnotiser : son corps est happé, portrait d’un homme libre, une œuvre colorée.

Le  premier étage du CRAC, cent douze dessins remplissent les murs,  tel un carnet de voyage réalisé entre 1996 et 2017, cheminement de sa pensée, de ses travaux imaginaires ou réels, tout comme :
le projet réalisé, et ses  esquisses déjà commencées entre 1996/1997 lors de son séjour à la Villa Médicis, pour  sa première  commande publique,  concerne le  métro parisien, la station « Palais Royal », pour les cent ans de la ligne 1 et le passage à l’an 2000 . « Le  Kiosque des noctambules » sur la Place Colette, façonné d’une double couronne  de verre et d’aluminium dissimule un banc destiné aux rencontres fortuites;
ou bien, en 2003, « Crystal Palace » à la Fondation Cartier  sur Paris  et au MOCA de Miami;
ou bien, en 2013, pour  Aix en Provence, une girouette mobile la « Rose des Vents » présente des faces toujours différentes aidée par le Mistral  non loin de l’atelier de Cézanne;
ou bien, en 2015, « Les Belles Danses », ses sculptures fontaines dans les bassins du bosquet du Théâtre d’Eau dans les jardins du château de Versailles composées  d’entrelacs et d’arabesques en perles de verre dorées à la feuille, évoquant l’époque de Louis XIV, fait suite à un concours international de quatre années.


Par contre à Montpellier, aux murs de l’église peints en rouge pompéien sont accrochés de nombreuses aquarelles mélangées à des textes, de « L’herbier Merveilleux » Ce sont des planches enluminées,  comme un carnet de note. Elles entourent une grande installation colorée de briques bleues réalisées avec les verriers indiens de Firozabad. De nombreuses œuvres en verre sont suspendues au centre de la nef, une vingtaine d’œuvres de périodes différentes marquées par le corps, souffrant et sensuel. C’est une rétrospective de son travail depuis « My Way » au Centre Pompidou , en 2011.

Jean-Michel Othoniel est défendu par les galeries Perrotin (Paris, New York et Hong Kong), Karsten Greve (Cologne et Saint Moritz) et Kukje à Séoul.

Après avoir créé sur Sète, la Résidence d’artistes Villa Saint Clair avec ses ateliers internationaux de recherche et de rencontre, ainsi que l’édition de livres de la Villa Saint Clair, Noëlle Tissier ouvre le Centre d’Art Contemporain,  et, depuis 1997 le dirige.  De 2006 à 2009, elle préside l’association d.c.a.  (association française de développement des centres d’art). Elle reçoit en 2011 les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Cette grande Dame part à la retraite, après une prolongation de trois ans. Sa dernière saison se termine par l’exposition de  Jean-Michel Othoniel, un des  premiers artistes mondialement reconnus, passés par la Villa Saint Clair, ainsi que Johan Creten et Yan Pei Ming avant lui.


exposition jusqu’au 24/09/2017
Centre Régional d’Art Contemporain
26 Quai Aspirant Herber
34200 SETE
www.crac.languedocroussillon.fr
ouvert TLJ de 12H30 à 19H sauf le mardi– samedi/dimanche de15hà 20H

Carré Saint Anne
2 rue Philippy 34000 Montpellier
www.montpellier.fr
ouvert du mardi au dimanche de 11H à 13H et de 14H 19H

mercredi 21 juin 2017

FASHION LAB, la signature vestimentaire de Pascale Leuliet

facebook/artairwin



L’expertise d’une styliste reconnue,  un parcours complet ou à la carte, pour trouver sa signature vestimentaire

Dans notre vie personnelle et professionnelle, notre image parle de nous. Nous sommes dans un monde d’images, nous prenons conscience que la communication non-verbale joue un rôle déterminant pour l’épanouissement de soi, et également pour la réussite de nos projets et ambitions.

Permettre à chacun de révéler sa personnalité, de trouver son style, de développer son image et d’affirmer son leadership : tel est le défi que relève aujourd’hui Pascale Leuliet, styliste privée et conseillère en image. Elle crée FASHION LAB et met en place pour chacun, leur propre signature vestimentaire, synonyme de cohérence et de confiance en soi.

Aujourd’hui, l’image est au cœur de nos relations personnelles et professionnelles, de la communication, et n’a jamais autant suscité d’intérêt et de préoccupations. Puisque nous sommes vus avant d’être entendus, notre image joue un rôle essentiel dans notre vie de tous les jours, en tant que reflet de soi, vecteur de notre crédibilité professionnelle au sein de l’entreprise ou ambassadrice de notre marque ou activité.

Déjà en 1967, Albert Mehrabian, professeur de psychologie à l’Université de Californie, avait démontré dans ses études l’importance de l’image de soi et de la communication non-verbale. Son étude de l’impact des mots et du langage corporel révélait que les opinions et les sentiments étaient induits à 7% par le sens des mots, 38% par la manière de prononcer ces mots (voix, intonation, rythme, etc……) et 55% par le langage corporel et vestimentaire.  

Pascale Leuliet, styliste privée et conseillère en image, souligne : « Autant que notre image, la cohérence entre soi et ce que l’on montre est primordial dans notre rapport aux autres. La maîtrise de cet alignement donne de la cohérence entre l’image et le discours professionnel. C’est aussi, assurer l’adéquation entre la communication non-verbale et le leadership, se sentir mieux avec soi-même et être plus impactant dans son métier ou son business. Car être remarquable ne s’improvise pas ! »

Parce qu’il est difficile de poser un regard « honnête » sur soi-même, de savoir ce qui nous correspond parfaitement tant physiquement que mentalement, et de trouver la bonne image de soi. 


Pascale Leuliet décide de placer son expérience au service des particuliers et des professionnels,  en créant Fashion Lab, un réel accompagnement dans la mode qui propose un parcours complet où à la carte de prestations personnalisées pour trouver son style. Elle souhaite rendre chaque personne unique. Elle conjugue avec bienveillance, écoute, créativité et expertise pour révéler le potentiel de chacun et souligner sa personnalit.

Elle explique : « Dans notre dressing, les couleurs, les coupes, les matières, les motifs sont autant d’éléments qui constituent notre « signature vestimentaire », C’est une part très importante de notre communication visuelle. Et si, avec et pour chacun, nous n’en sommes pas toujours conscients, elle influence systématiquement l’opinion de nos interlocuteurs. »

Grâce à sa culture de la mode, à sa passion depuis l’âge de quatre ans, à son diplôme de styliste de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré de Paris, à  ses expériences professionnelles, son intuition, sa sensibilité de coloriste et sa parfaite connaissance des styles et des marques, Pascale Leuliet sait à la fois trouver « les pépites en sommeil » dans les penderies et dans les collections. Elle harmonise les looks, associe les couleurs et les matières, constitue le dressing parfait, en bref, elle crée avec et pour chacun la signature vestimentaire idéale !

Elle confie : «  La mode est un art, un jeu, une expression à part entière du « Je ». Elle sublime ou non, met en lumière ou rend anonyme  tout individu, afin d’exprimer une émotion, un état d’esprit, une personnalité. On peut tout lui faire dire à travers une même et unique personne. »



Pascale Leuliet propose une gamme complète de prestations, avec une seule et même ambition : affirmer le style et révéler la personnalité de chacun grâce à des services sur mesure pour optimiser le dressing idéal, durablement dans le temps. Le savoir-faire sera valorisé en cohérence avec le savoir-paraître.

Elle propose un accompagnement  par :

-         Un « diagnostic » en rendez-vous physique dans un lieu d’exception
-         Des conseils personnalisés basés sur l’analyse colorimétrique et morphologique
-         Une séance de Personal Shopper : conseils de style personnalisés, recommandations de tenues, tenant compte des goûts, du budget. Elle permet un accueil privilégié et un coupe-file pour régler les achats, l’occasion de vivre une expérience unique pour faire évoluer son style
-         Un Personal Look-Book pour mémoriser tous les conseils, une série de looks-clés, pour une prise de poste, ou bien pour un entretien, unFriday Wear, un séminaire, un changement de morphologie, ainsi qu’une vision optimisée des pièces dudressing
-         Une séance de Dressing Detox et prises de vues au domicile
-         Shopping services : vous n’avez pas le temps d’aller acheter une robe, le sac ou le sneakers repérés dans un magazine, Fashion Lab s’occupe de tout et réalise les bons achats

Et de plus, elle propose aux  entreprises, des ateliers professionnels :

- Ils permettent aux dirigeants et collaborateurs d’harmoniser leur image avec les codes de l’entreprise.
-  Et également, ils véhiculent les valeurs de la Marque ou de la Société
-  Puis, l’apparence et l’attitude renforcent un discours, et, doivent donc être en parfaite adéquation avec le savoir-faire de l’entreprise et son secteur d’activité

Le tout démontre un atout majeur pour se différencier de la concurrence !

Elle prépare des workshops à venir dans les prochaines semaines, dont les thématiques seront autour de la « bonne impression » à donner, selon les secteurs d’activités professionnels, pour une cible féminine et dans des lieux originaux de l’entreprise et de son secteur d’activité.



vendredi 26 mai 2017

SUITE ET FIN au SHED





SUITE et FIN de FAYCAL BAGHRICHE au SHED







Le SHED est un nouveau Centre d’Art Contemporain, un lien indépendant ouvert en septembre 2015, tout près de la ville de Rouen en Normandie.

Un SHED, en anglais « to shed light on » : répandre, diffuser la lumière ; en français : est une toiture à redans partiels, en dents de scie, formée d’une succession de toits, à deux versants de pente différente, un versant court vitré et à forte pente, puis un versant long couvert et à faible pente, et ce, pour amener le maximum de lumière dans les ateliers industriels. C’était anciennement, une usine de mèches de bougie

Maintenant,  cet endroit  est devenu la propriété d’un groupe d’artistes et de curateurs. Le SHED est doté d’un bâtiment de 1400 m2 comprenant 4 ateliers et stockages privés d’artistes, un lieu d’exposition de 600m2 et un atelier de 200m2 où sont accueillis les artistes en résidence.
La programmation d’expositions est surtout de mai à octobre, le reste de l’année se passe hors les murs

Dans le cadre du Programme « SUITE », initié par le  CNAP (Centre National des Arts Plastiques), en partenariat avec l’ADAGP, s’associe avec des lieux indépendants pilotés par des artistes ou de jeunes commissaires d’exposition  soucieux de renouveler les pratiques curatoriales. Le CNAP les accompagne pour une plus grande visibilité, les soutient pour des recherches, des productions  et effectuer des expositions publiques

Aussi, dans ce contexte, la troisième édition est réalisée au SHED et reçoit l’artiste plasticien Franco-algérien Fayçal Baghriche . Né en Algérie au début des années 70, il arrive en France vers l’âge de 5/6ans, il sort diplômé de la Villa Arson à Nice en 1997. Il vit et travaille sur Paris depuis l’an 2000

« Suite et fin » conçut par cet artiste demeure une exposition de peinture sans tableau.
Six  sculptures monumentales sont posées à même le sol sous forme de troncs d’arbres débités en planches en bois exotique d’ Iroko et de Sipo, de l’Afrique de l’Ouest.  Ces tranches découpées, de taille impressionnante, dont certaines sont peintes de couleurs vives, d’une couleur monochrome, très minimaliste se nomme  « Anagnorisis 2017 ».
L’artiste joue avec la peinture et le motif  READY MADE, n’est ce pas la région où est né Marcel Duchamp !


  Fayçal Baghriche, Anagnorisis, 2017. Cinq plots de bois Iroko et Sipo, peinture glycéro. © ADAGP, Paris, 2017.



Egalement au mur, une dizaine de  photographies de 130x105, chacune de sa série « Atlas, 2015 » représentent les paysans marocains le long des routes. Ils tendent les soi-disant pierres semi-précieuses de couleurs différentes aux voyageurs à la lueur du soleil afin de leur vendre


  Fayçal Baghriche, Atlas series, 2015. Tirages photographiques encadrés, 130 x 105 cm. © ADAGP, Paris, 2015.

Accrochées sur l’autre mur « Imperfections, 2010 », ces vitres récupérées dans l’atelier d’un encadreur présentent les marques au feutre signalant un produit défectueux. Le geste quasi-spontané de l’encadreur indique le défaut de fabrication 

     Fayçal Baghriche, Imperfections, 2010. Feutre sur verres encadrés. Dimensions variables. © ADAGP, Paris, 2010.

L’œuvre de Fayçal Baghriche (dé)montre l'évidence, si souvent invisible à nos yeux, devient porteur de d’autres significations : révèle la poésie et l’étrangeté de nos pratiques quotidiennes
 
Fayçal Baghriche rapproche les réalités du travail de l’artisan et de l’artiste, et reconsidère ce geste. Les objets détournés sont aisément identifiables, le geste élémentaire et précis, l'artifice léger. Tout comme, nous pouvons le constater dans cet espace, avec les gestes d’un négociant en bois, de paysans de l’Atlas Marocain et d’un encadreur

Il a exposé dans différents pays étrangers et en France, ses œuvres ont récemment été exposées à la Villa Arson de Nice, au CAPC de Bordeaux, au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, ou bien encore au Centre Pompidou (2013).
Il a par ailleurs participé à la triennale « La force de l'art » (Paris, 2009), à « La Nuit Blanche » (Paris) et au « Printemps de septembre » à Toulouse. En 2011, il a participé à l'exposition « The Future of a promise » lors de la 54ème biennale de Venise. Il est défendu par le galeriste Jérôme POGGI sur Paris

De plus, pour le festival Rush (19/21 mai)  organisé par le 106 – Scènes de musiques actuelles de la Métropole de Rouen Normandie, sur les 1600m2 de la Presqu’île de Rollet, l’artiste a installé une vingtaine de plots  couchés au sol de bois exotique, troncs d’arbre au sol évoquant à la fois le paysage longeant la Seine, la sculpture et la Peinture

Pour 2017, le programme « SUITE » s’associe également avec la BF15, My Monkey et les Moulins de Paillard pour le public et lui propose des regards croisés et des réflexions entre ce public et l’artiste



SHED
Exposition du 20 mai au 15 juillet 2017 – Entrée libre
Centre d’Art Contemporain de Normandie
12 rue de l’Abbaye
76960 Notre Dame-de-Bondeville
Ouvert le mercredi, du vendredi au dimanche de 14H à19H