LES JARDINS DE VALLOIRES en Picardie
Sur la Route de la Baie de Somme dans le paysage de la
Vallée de l’Authie au Nord-Ouest de la France en Picardie se trouve Valloires avec son Abbaye Cistercienne et
ses Jardins Paysagers Contemporains porteur du label »Jardin Remarquable »
En 1987, le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Côte Picarde associé au Syndicat de
Ponthieu-Marquenterre avait demandé au
Grand Jardinier Gilles Clément, de
mettre en valeur la collection exceptionnelle de plantes venue d’Asie et
d’Amérique du Nord du pépiniériste Jean-
Louis Cousin.
@Franck Boucourt
Jean- Louis Cousin,
établi dans le Pas de Calais avait réuni depuis 1981 une collection de 3000
espèces de végétaux qui ont su s’adapter
au climat de la région. Il voulait faire connaitre au plus grand nombre cette
exceptionnelle collection, qui se prête d’autant plus, à l’un des axes majeurs
du Plan pour le développement Touristique de la Côte Picarde signé en 1985,
entre l’Etat, la Région, le Département et le Syndicat Mixte
Gilles Clément n’est
pas un inconnu. Cet ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier,
créateur de parcs, de jardins poursuit des travaux théoriques et pratiques, sur
3 axes de recherche : le Jardin en Mouvement, le Jardin Planétaire et le
Tiers – Paysages. Il a réalisé le Parc André Citroën, le Jardin de l’Arche à la
Défense, le Parc Matisse à Euralille, le Jardin du Domaine du Rayol, le Jardin
du Musée du Quai Branly et notamment en Picardie « le Sixième Continent »
à Péronne
Puis en 2003, ce
biologiste, entomologiste, jardinier voyageur revient pour y créer le Jardin
de l’Evolution en hommage au
savant humaniste Jean-Baptiste Lamarck,
méconnu, précurseur de l’écologie Moderne, avec cette approche d’une incroyable
actualité, pour en faire un observatoire dédié au végétal et à la biodiversité
Jean-Baptiste Lamarck,
(1744-1829), né en Picardie et père de la paléontologie et de la météorologie
moderne est le premier scientifique à avoir nommé les nuages, classifié les
espèces et considéré l’évolution dans l’environnement. Cette évolution fut
théorisée par la suite par Darwin. Cette théorie »transformiste
« observe l’adaptation ingénieuse des êtres à leurs milieux.
@Franck Boucourt
Dans ce Jardin de l’Evolution ; le
parcours commence aux plantes primitives et fossiles pour arriver aux végétaux
les plus évolués. Le visiteur parcourt plus de 400 millions d’années d’évolution
à partir des archaïques prêles et fougères jusqu’à une verdure plus récente
comme des graminées. Puis, il se retrouve
dans la Chambre des Nuages, la Chambre des Origines, et la Chambre de
l’Erosion.
Aussi, l’équipe des jardins de Valloires gérée par la
paysagiste Sophie Nothum aidée d’une vingtaine de personnes a pour but d’accueillir,
de sensibiliser, de valoriser, de gérer et de transmettre sur une superficie de
huit hectares. Nous passons du Jardin régulier à la française, à l’allée des
cerisiers « Mont Fuji », puis au cloître végétal le long d’une
perspective centrale, évocation du cloitre abbatial et la roseraie disposée sous
forme de parterres en carrés, comprenant plus de 200 variétés de roses locales,
de couleur dominante de blanc et de roses très pâles.
@Frnck Boucourt
Et également, le parcours se poursuit par le Jardin des
Iles, d’inspiration anglaise puis par le
jardin des 5 SENS avec ses aromates, condiments et végétaux pour se nourrir et
se soigner.
En contrebas, un jardin d’eau avant de rejoindre la
pépinière et la boutique, puis il est difficile de pas s’arrêter à » La
table du jardinier » pour se restaurer afin d’y déguster des plats du terroir
à base de plantes et de fleurs préparés par le chef cuisinier Sébastien Crépy
Il est possible de séjourner en prenant une chambre à l’Abbaye
de Valloires
Les Jardins de Valloires
80120 Argoules
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